Sens dessus dessous

4 petites lettres pour tant de sens. 

Le sens, on le cherche, on en part en quête – ou pas d’ailleurs mais lequel d’abord : la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher, le goût  ou le chaud, le froid, la faim, la soif, ou encore l’intuition ?? 

Le sens on l’emprunte aussi comme un chemin, pour suivre une direction, on l’adopte pour mieux vivre ensemble, comme un code sur la route, ou pour écrire et lire… 

Le sens peut nous paraître bon, commun, double ou à contresens 

Finalement le sens peut vite aller tout azimut 

Il y en a des sens au sens telle une voiture qui a soif, nous avons besoin d’essence, d’être humain à être humain, on peut bien s’avouer s’être frotté aux questions fondamentales du sens de notre vie, qui sommes-nous ? d’où venons-nous ? où allons nous ? Puis même pourquoi travaille t’on ? est-ce que mon travail a du sens… 

Mais pour cela, il y a depuis toujours les philosophes qui nous connectent à des bouts de réponses , des tas de méthodes, et sans transition, il y a les Monty Pyhton qui ont fait ce film « The meaning of life » – le sens de la vie 

Et, crucifiés sur la croix, ils y chantent « always look ooon the bright siiide of life » : « Prend toujours la vie du bon côté ! » Eh bien, au bord du déconfinement semi-déconfiné post confinement, c’est sûrement quelque chose qui « fait sens ». 

Qu’est-ce que j’ai trouvé de bon dans cette situation inédite ? De quoi ai-je souffert ou manqué ?  Qu’ai-je appris ou découvert sur moi ?  Qu’est ce que je veux maintenant ? 

Prendre un moment pour se poser ces questions pourrait bien éclairer quelques obscurités de nos vies.  

Vous savez, pas de risque à essayer… que du gain possible ! On n’est pas à l’abri d’un mieux être, d’un esprit plus clair voire même d’une révélation ! 

 La méditation, parfaite activité de confiné, permet d’explorer quantité de sens, elle offre un moment en suspend, hors de l’activité quotidienne pour ressentir.  On se donne un rdv, du temps… à soi-même… y’a pas de raison , on commence par se mettre au calme puis essayer de ressentir notre corps, notre environnement, nos émotions… 

Les grands mouvements arrêtés permettent de découvrir un autre monde de micro mouvements et nuances invisibles à l’œil qui se passent en nous… Ils existent déjà, rien de nouveau, mais prendre conscience qu’ils sont là et les écouter résout bien des problèmes  

Alors ça ne vient pas tout de suite ; au début, on se dit : « Tiens, respirer ça fait du froid au bord des narines… oh un oiseau qui chante, pfff c’est long, faut pas que j’oublie de décongeler du pain… la voix me dit qu’il faut laisser passer ses pensées – elle est marrante elle – bon, allez, je le note et on fera comme si de rien n’était ! Ohhh j’ai le visage qui se relâche, je n’avais pas réalisé qu’il était aussi contracté… c’est un coup à se faire des rides ça…  Aaaah en tout cas ça fait du bien ! »

Au début on se dit qu’un peu de relaxation pour affronter le monde extérieur, c’est pas mal, mais on ignore encore que cette voie donne progressivement un sens à nos questions, à notre vie, à notre relation aux autres…  

Alors qu’on a les yeux fermés, on explore notre monde, un monde incroyablement plus intéressant que ce que l’on pensait.  

Alors que nous maîtrisons à peu près l’HORIZONTALITÉ de nos vies, ce qui lie tous les hommes les uns aux autres 

La méditation y donne un autre sens, un équilibre, en faisant de nous un trait d’union à la VERTICALE,   entre la terre, en dessous  

et le ciel, au dessus.  Ceci est juste une invitation.  

Mettons nos SENS dessus 

dessous ! 


Retrouvez ici l’audio de cette chronique !

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *