#Production #Conso / Nouveau marché conclu ?

L’an 2000… BIIIP 

7 prédictions de fin du monde évitées ! Ou reportées, entre Satan, les extra-terrestres, l’apocalypse nucléaire… On n’en aurait plus que 4 devant nous… mais ça c’est selon les interprétations de Barjavel, Newton ou la cosmogonie hindoue.  

C’est sans compter les petites variantes d’actualité sur l’Effondrement. En bref ? si on continue de produire et consommer ainsi, les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne seront plus accessibles à une majorité de la population…  

Dû à quoi ? la généralisation de la consommation de masse. Pourquoi ? car cela consomme des ressources que la planète bien plus vite que la planète ne peut régénérer.  L’an 2000 c’est aussi l’année où j’apprenais des économistes classiques Cournot et Marshall la loi de marché ; cette fameuse loi de l’offre et la demande. Et c’est une histoire d’amour de fou ! depuis les années 50-60 

D’un côté, y’a la Production, une offre toujours plus large, puissante, diversifiée, innovante, avec des acteurs qui doivent augmenter leur profit pour survivre à un environnement tjs plus concurrentiel… Et cette offre rencontre la Demande, une consommation incitée, sans cesse élargie et toujours plus rapide, avec une population en pleine croissance, et répondant à de nouveaux besoins.  

On en aurait la larme à l’œil, de cette belle rencontre… sauf quand elle devient toxique. Car leur malheureux rejeton, c’est un mode de vie axé sur la consommation, avec une exploitation démesurée des ressources terrestres et des êtres humains, surtout dans les pays les plus défavorisés. 

Pour comprendre l’impact d’un produit sur la planète, on regarde son usage, certes, mais aussi sa production, son transport et la gestion de sa fin de vie. Ça veut dire qu’on mesure tout au long de sa vie, les émissions de gaz à effet de serre, la libération de composés organiques volatils, l’acidification des sols, la production de déchets industriels non dangereux et dangereux, etc.  

Bon exemple, les batteries électriques par ex sont-elles si « propres » que cela ? eh non, on ne peut se donner bonne conscience avec un ça car, pour l’instant, elles ont un coût humain et environnemental énorme.  

Société de consommation… et désormais de sur-consommation, besoin de croissance économique.  Les yeux rivés sur le PIB, Produit Intérieur Brut Le PIBe…  C’est ce que s’acharne à montrer le mystérieux artiste de Street Art Bansky, qui depuis des années tag et retag, et dénonce « la surconsommation nous tuera »  

Et nous montre prêtant allégeance à un drapeau en sac plastique… Eh oui… Pourquoi ? Quel sens à tout ça ? D’ailleurs dans l’autre sens, le PIB ça fait BIIIIPPP  

Mais ça fait longtemps que le BIIIP est dépassé.  

On parle de développement durable… les anglosaxons parlent de Soutenable. Soutenable pour la planète et donc pour l’humanité, si tous les humains consommaient comme nous, Français, on consommerait chaque année les ressources de 2,8 planètes terre !!! On accumule en moyenne 2,5 tonnes d’objets chez soi = c’est un gros hippopotame, mais ça ne peut que changer !  

Avec vous, avec nous…  

Même si trop doucement : on se soigne, individuellement et collectivement. 8 Français sur 10 pensent que la possibilité d’agir par sa consommation (choix de produits écologiques, locaux…) s’est améliorée ces dix dernières années. Les entreprises – elles – écoutent leurs consommateurs, cherchant un lien de plus en plus direct.  

Plus d’1 Français sur 2 pratique régulièrement la consommation collaborative : AMAP, échanges de biens, covoiturage… On redonne une nouvelle vie aux objets, on utilise un peu plus de transports en commun, on se rapproche des producteurs en circuit courts 

Bref, on est de plus en plus consomm’acteur,  surtout si on peut être écoresponsable avec quand même plaisir et accessibilité financière. Notre pays vit dans l’abondance, et pourtant nous sommes les 1ers consommateurs d’antidépresseurs et seulement 24è pays de gens heureux. Bizarre non ?  

À cela s’ajoute une anxiété croissante des jeunes générations sur l’avenir, nous devons agir pour ça aussi. La sensibilisation de toutes et tous devient notre clé de survie.  

La crise sanitaire a probablement aidé au moins là dessus… 64% des Français disent agir et consommer de manière plus responsable depuis la crise, alors que seuls 43% « se sentaient prêts à agir » en janvier 2020. Alors, comme de petits colibri, on peut déjà « faire notre part »… Et s’en réjouir, en gardant bien en tête notre bon vieux Baloo qui nous a enchanté enfant : « Il en faut peu pour être heureux vraiment très peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire ! »  

Youpiiiii 


Retrouvez l’audio de cette chronique ici !

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